Occupation de la Maison du lait/Ordonnance du 6 octobre La Confédération paysanne invitée à quitter les locaux sous 38 heures (version réactualisée du 8 octobre)
La justice a demandé, hier, aux grévistes de la faim de la Confédération paysanne de quitter, dans les 38 heures, les locaux de l'interprofession laitière, à Paris, qu'ils occupent depuis près d'un mois, faute de quoi ils seront expulsés.
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Entrée de la Maison du lait, occupée par la Confédération paysanne. (© Terre-net Média) |
Dans son ordonnance de référé, le Tribunal de grande instance de Paris, saisi par les locataires et le propriétaire des lieux, considère que cette occupation « constitue un trouble illicite qu'il convient de faire cesser ».
S'ils ne quittent pas les lieux, les militants seront expulsés
La Fnpl prête à travailler avec les syndicats minoritairesDans un communiqué paru le 7 octobre dernier, la fédération nationale des producteurs de lait prend acte du jugement rendu le 6 octobre qui statue sur l’occupation de la Maison du lait.La Fnpl souhaite reprendre ses activités et fait de nouvelles propositions « ses propositions pour des rencontres plus formalisées et régulières entre syndicats afin de travailler ensemble sur tous ces sujets de fond concernant l’avenir des producteurs de lait ». « Dès la libération de la Maison du Lait, le Président de la Fnpl, Henri Brichart, prendra contact avec les autres syndicats représentatifs pour organiser ensemble les modalités de ces rencontres ». « De nombreux dossiers (le prix du lait, l’évolution de la politique européenne, la mise en application de la loi de modernisation de l’agriculture, la sortie des quotas laitiers) nécessitent l’investissement de tous ». (F.H.) |
Le juge « invite », par conséquent, les occupants illicites « à quitter l'ensemble des locaux » concernés « au plus tard à l'expiration d'un délai de 38 heures », censé permettre « un délaissement des lieux dans les meilleures conditions de dignité des personnes ». « A défaut », il sera procédé à leur expulsion « si besoin avec le concours de la force publique et d'un serrurier », ajoute l'ordonnance, consultée par l'Afp.
Réaction de la confédération paysanneSelon le syndicat de Bagnolet, ce jugement appelle quatre conclusions : |
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